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Féminisme: c’est la science qui le dit. Vraiment?

8 mars 2019 - Curium

Résultats embryonnaires, traitement sensationnaliste, distorsion des informations…  Et si on remettait les pendules à l’heure?

Les filles se perdent même avec un GPS      #NOPE

L’idée que les gars ont une boussole interne redoutable, alors que les filles peinent à lire une carte routière, est profondément ancrée dans les esprits. Des chercheurs ont fait le le test. Et leurs résultats ne sont pas si catégoriques…

«Les aptitudes étaient identiques peu importe le genre, confirme Dre Ariane Burke. Est-ce que les stratégies utilisées étaient différentes? Peut-être. Mais les études contredisent cette croyance que les femmes sont moins aptes à naviguer dans un environnement inconnu que les hommes, remettant ainsi en cause la théorie spéculant que nos cerveaux sont simplement programmés ainsi.»

Illustration: Axelle Lenoir

Les filles maitrisent les langues, les gars se distinguent dans les sciences et mathématiques     #NOPE

Les statistiques internationales indiquent que le rendement des garçons et des filles de 15 ans ne diffèrent pas de façon significative en fonction de la matière. Boom !

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On remarque toutefois des différences culturelles dans la représentativité des femmes en science et en génie. En Bolivie, par exemple, les femmes comptent pour 63% des chercheurs scientifiques. En Asie centrale, c’est la moitié. En Inde, le tiers des étudiants en ingénierie sont des femmes. Au Québec, elles représentent 14% des membres de l’Ordre des ingénieurs.

Ça veut dire quoi ? Si la biologie était le seul facteur en cause, il n’y aurait pas de telles disparités. La culture compte aussi ! Allez les filles, répétez après nous : vous êtes douées en mathématiques, en sciences, en génie!

Les gars préfèrent le bleu, les filles le rose      #NOPE

Illustration: Axelle Lenoir

La plupart des études démontrent que les bébés et les tout-petits, quel que soit leur sexe, préfèrent les couleurs primaires, comme le rouge et le bleu. Pas de chicane!

Les choses se corsent ensuite…Les préférences varient avec l’âge. On présente à des enfants deux objets identiques, l’un rose et l’autre d’une couleur différente. À 1 an, la couleur importe peu. Après l’âge de deux ans, les filles commencent à privilégier le rose. Vers 4 ans, les garçons le rejettent systématiquement.

Or, il s’agit précisément de l’âge auquel les enfants prennent conscience de leur sexe et observent l’environnement pour déterminer ce qui distingue une fille d’un garçon…

Les normes culturelles pourraient ainsi expliquer les préférences en matière de couleurs. D’ailleurs, c’est au Moyen-Âge que sont apparus les premiers
trousseaux genrés pour les bébés. Et oh, surprise! Le bleu était alors associé aux filles, et le rose, couleur viril par excellence, dévolue aux garçons.

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3 réponses à “Féminisme: c’est la science qui le dit. Vraiment?”

  1. Anonyme dit:

    Article intéressant. Cependant, la statistique sur l’ordre des ingénieurs ne représente pas nécessairement la réalité. Je suis une femme en ingénierie qui n’est pas dans l’ordre.

    • Anonyme dit:

      Bonjour
      Si vous êtes au Québec, vous ne pouvez pas porter le titre d’ingénieur ni signer des documents en tant qu’ingénieur si vous n’êtes pas membre de l’Ordre.

    • Curium dit:

      Merci pour votre commentaire!

      Effectivement, si on veut comparer, des pommes avec des pommes, le rapport d’Ingénieurs Canada intitulé Des ingénieurs canadiens pour l’avenir, paru en 2016, situait la proportion de femmes inscrites à des programmes de génie au Canada à 20,7 %. La proportion est plus élevée au deuxième cycle (25,3 %). C’est effectivement plus élevé que la proportion de membres de l’ordre!